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Le coût du cyclone Belal s’élève à 100 millions d’euros

Le cyclone Belal a touché La Réunion du 13 au 15 janvier 2024, donnant lieu à d’importantes rafales de vent et des précipitations intenses avec des crues de nombreux cours d’eau.

Les dommages consécutifs à ce cyclone ont occasionné un peu plus de 42 000 sinistres pour un coût global de 100 millions d’euros.

Les biens des particuliers sont de très loin les plus touchés avec 86 % du nombre de sinistres et 82 % du total des dommages.

Les assureurs sont pleinement mobilisés aux côtés de leurs assurés pour faire face aux conséquences de cette tempête d’une très forte intensité.

Lundi 15 janvier 2024, la Préfecture de La Réunion a placé l’île en alerte cyclonique violette en prévision du passage du cyclone tropical Belal de catégorie 2. À 10h00, La Réunion est repassée en alerte rouge pour permettre l’intervention des secours. L’alerte rouge a été levée mardi 16 janvier à 12h00 (heure locale). Ce cyclone d’une très forte intensité a malheureusement causé plusieurs décès et de nombreux blessés. L’événement a provoqué d’importantes rafales de vent, des précipitations intenses engendrant des crues de nombreux cours d’eau et une forte houle. Les dégâts ont principalement été recensés au Nord et à l’Est de l’île.

Ce cyclone a occasionné au total 42 100 sinistres, dont 36 200 concernent des biens de particuliers, soit 86 % du nombre total, 4 100 des biens professionnels et agricoles, soit 10 % du total, et 1 800 automobiles, c’est à dire 4 % du total.

Pour les assureurs, le coût total de ce cyclone pourrait atteindre 100 millions d’euros, dont 82 millions d’euros pour les biens de particuliers, 14 millions d’euros pour les biens professionnels et agricoles et 4 millions d’euros pour les automobiles.

Il s’agirait du deuxième cyclone le plus coûteux pour La Réunion après le cyclone Dina qui avait touché l’île en 2002 et dont le total des dommages avait atteint 169 millions d’euros.

Florence LUSTMAN, présidente de France Assureurs : « L’île de La Réunion a été frappée très récemment par le cyclone Belal, d’une très forte intensité. Les dommages qu’il a engendrés, qu’ils aient été causés par les effets du vent, de la houle ou de l’eau, sont couverts au titre des contrats d’assurance de dommages. Le rôle des assureurs, mobilisés auprès des sinistrés, prend tout son sens dans ces circonstances exceptionnelles. J’ai une pensée pour toutes les personnes qui ont vu leurs biens endommagés ou détruits par ce cyclone et je veux rendre hommage à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour leur venir en aide. »

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Communiqué de presse – Le coût du cyclone Belal s’élève à 100 millions d’euros (PDF)